En marge du premier sommet des chambres de commerce américaines d’Afrique de l’Ouest et du Centre, la Côte d’Ivoire a signé plusieurs protocoles d’accord avec des entreprises américaines, pour un montant global qui pourrait atteindre 7 milliards de dollars (environ 4 200 milliards FCFA).

« Ces accords témoignent de la position stratégique de la Côte d’Ivoire pour les entreprises américaines », s’est félicité Stéphane Hie Nea, directeur exécutif de la Chambre de commerce des États-Unis en Côte d’Ivoire.

Le secteur de l’énergie est au cœur de ces nouveaux engagements.Et le projet phare est la construction d’une deuxième raffinerie de pétrole, d’une capacité de 170 000 barils par jour.

Un investissement estimé à 5,1 milliards de dollars (plus de 3 000 milliards FCFA).

L’accord a été signé avec Yaatra Ventures, une société américaine spécialisée dans les infrastructures énergétiques, en partenariat avec la Société ivoirienne de raffinage (SIR).

« Aujourd’hui, nous avons besoin de doubler nos capacités de raffinage. Les deux sociétés devront travailler à la mobilisation des ressources nécessaires à cette construction », a déclaré Mamadou Sangafowa Coulibaly, ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Énergie.

Ce projet survient quelques semaines après une mission officielle du ministre aux États-Unis.

En avril, le directeur du développement et de la transition énergétique à la SIR, Raphaël Souanga, avait annoncé la volonté de construire une nouvelle raffinerie pour renforcer l’existant.

Actuellement, la Côte d’Ivoire dispose d’une seule unité de production, d’une capacité de 100 000 barils par jour, considérée comme l’une des plus performantes en Afrique subsaharienne.

Deux autres accords ont été paraphés. Le premier, signé avec Valco Energy Systems, prévoit l’exploitation de deux blocs pétroliers de Petroci.

Le second, avec la société Sun Africa, porte sur le financement de 700 milliards FCFA pour le développement de l’énergie solaire et l’optimisation du réseau électrique national.

Ces partenariats s’inscrivent dans une dynamique de transformation énergétique de la Côte d’Ivoire.

Eirena Etté